Un fois de plus, ce blog va porter à votre connaissance un éditorial qui circule sur internet. Le propos est «Actualité française».
Diffusé sur Le Point – Toute l’info en continu, l’article suivant
Signature .
Date et heure de la réception de la dépéche sur notre fil d’info:
Date et heure de publication sur internet:
Titre exacte donné par le journal était: Bruno Retailleau refuse le principe des « départs volontaires »
Information et contenu publiés :
« Tous nos peuples dans tous les États membres nous demandent de reprendre le contrôle de l’immigration. Si nous ne le faisons pas, ils nous chasseront, ils nous remplaceront par des partis populistes », prévient Bruno Retailleau avec franchise sur le pas-de-porte du Conseil JAI (Justice et Affaires intérieures) qui se tient, à Luxembourg, ce vendredi 13 juin.
Le ministre de l’Intérieur français, arrivé Place Beauvau avec la volonté affichée de « reprendre le contrôle », a fait de la révision de la « directive retour » son cheval de bataille. La Commission européenne a proposé sa révision en « règlement retour » dont les contours ont été dévoilés en février par le commissaire autrichien Magnus Brunner. Pour Bruno Retailleau, le nouveau texte ne va pas assez loin.
La bataille du règlement retour : « inverser la logique »
Sa première réclamation porte sur l’inversion du principe de départ volontaire : « Aujourd’hui la logique, c’est qu’on donne au clandestin qui est rentré par effraction sur les territoires nationaux un délai volontaire de départ. Ils en profitent en règle générale pour s’évanouir dans la nature. La Commission a prévu qu’on garde ce principe de délai de départ volontaire, mais qu’il y ait à peu près 80 % des cas qui échappent à cette règle. »
« Nous, nous disons tout simplement qu’il faut inverser les choses, détaille-t-il. Il faut que la règle ne soit plus le délai de départ volontaire, mais que ce soit l’inverse. C’est-à-dire qu’il n’y ait plus de départ volontaire, quitte à ce qu’il y ait 20 % d’exception. Ça, c’est fondamental, on inverse la logique pour que la charge de la preuve repose sur le clandestin et non pas sur les États », exige le ministre français.
Cette approche s’accompagne d’une remise en cause du principe de reconnaissance mutuelle des décisions de retour, que Bruno Retailleau juge « dangereux ». Le mécanisme prévu par la Commission européenne permettrait qu’une décision de retour prise par un État membre soit automatiquement valable dans tous les autres, créant un « ordre de retour européen ». Concrètement, une personne en situation irrégulière ne pourrait plus échapper à une mesure d’éloignement en franchissant une frontière interne.
Mais pour le ministre français, ce système risque de créer des dysfonctionnements majeurs. « Ça ne marche jamais très bien dans la vie », estime-t-il. Il s’en tient à un principe simple : « Celui qui prend la décision doit être celui qui fait exécuter la décision. »
La pénalisation du séjour irrégulier : au-delà du symbole
Le troisième pilier des revendications françaises concerne la pénalisation du délit de séjour irrégulier. « C’est une question de principe. Quand on entre par effraction dans votre maison, c’est un délit. Quand on entre par effraction sur un territoire national, ça doit être un délit », résume-t-il.
Mais au-delà du symbole, l’enjeu est opérationnel. Si délit il y a, alors les services de police peuvent enquêter : « Il nous faut avoir la capacité de fouiller les téléphones portables. Pourquoi ? Parce qu’on se rend compte quand on va dans les téléphones portables, notamment des images qui trahissent des liens par exemple avec le terrorisme. Ça nous est arrivé à plusieurs reprises en France. »
« Et surtout, ça nous permet de retracer par les images, par un certain nombre de données, la trajectoire du clandestin, son pays d’origine, le pays de séjour, le pays de transit, poursuit-il. Donc la question pour nous du délit de séjour irrégulier n’est pas seulement une question de principe ou de symbole. Ça nous permettra demain d’avoir des moyens d’investigation. »
L’équation allemande : pragmatisme et solidarité
Face aux contrôles frontaliers renforcés mis en place par l’Allemagne, Bruno Retailleau adopte une posture de compréhension pragmatique. « J’en ai discuté à deux reprises avec mon homologue Alexander Dobrindt, confie-t-il. Je comprends que l’Allemagne doit donner des signes à son peuple de plus grande fermeté, admet-il. Je lui ai indiqué que nous pouvions trouver des voies, par exemple avec des patrouilles mixtes, qui nous permettent d’affirmer une volonté de fermeté sans pour autant bloquer notamment les déplacements pendulaires, quotidiens, transfrontaliers pour les honnêtes gens qui vont travailler d’un pays à l’autre. »
Cette approche contraste avec les critiques virulentes du Luxembourg à l’égard de Berlin. Pour comprendre l’ampleur du défi, il faut mesurer les flux quotidiens qui traversent le Grand-Duché : plus de 240 000 travailleurs frontaliers s’y rendent chaque jour, dont 55 000 en provenance d’Allemagne. Ces chiffres illustrent l’interdépendance économique de l’espace Schengen, où le Luxembourg, fort de ses 640 000 habitants, emploie près de la moitié de sa main-d’œuvre dans les pays voisins.
À LIRE AUSSI Immigration : l’Allemagne rétablit des contrôles « ciblés » à ses frontièresLéon Gloden, ministre de l’Intérieur luxembourgeois, n’a pas mâché ses mots à l’entrée du Conseil JAI. « Nous sommes contre ces contrôles. Les contrôles sont contre l’esprit de Schengen », a-t-il lancé. Il dénonce l’impact économique concret de ces mesures : des embouteillages qui transforment deux heures de trajet en trois ou quatre, la dégradation de l’équilibre entre vie professionnelle et privée, et même des défections d’entreprises luxembourgeoises qui peinent à recruter.
« On sent déjà que certains travailleurs frontaliers ne travaillent malheureusement plus dans les entreprises luxembourgeoises », déplore-t-il. L’effet se fait sentir dans l’autre sens également, avec moins de Luxembourgeois qui se rendent à Trèves (Allemagne) pour faire leurs achats, créant, selon ses mots, une « situation perdant-perdant pour les deux pays ».
La refondation nécessaire de Schengen
Confronté à une réalité où onze des vingt-sept membres ont réintroduit des contrôles aux frontières, Bruno Retailleau plaide pour une refondation plutôt qu’un abandon. « Je pense qu’il faut refonder aujourd’hui un certain nombre de règles. Lorsque Schengen et d’autres règles ont été fondées, nous étions dans un autre monde », analyse-t-il.
À LIRE AUSSI Comment sauver l’espace Schengen
Cette refondation n’exclut pas la solidarité, mais la conditionne : « J’ajoute qu’il faut aussi préserver une forme de solidarité. Le pacte Asile-Migration a trouvé un bon point d’équilibre entre la responsabilité et la solidarité. Mais la solidarité, ça n’est pas un menu à la carte. »
Le ministre français établit une ligne rouge claire : « Cette solidarité ne pourra s’exercer que pour les pays qui jouent notamment le jeu avec les règles de Dublin. Ceux qui ne jouent pas le jeu ne pourront pas, ne devraient pas bénéficier de ces règles de solidarité », prévient-il.
Les défis sécuritaires : narcotrafic et islamisme
Au-delà de la question migratoire stricto sensu, le ministre français s’est aussi alarmé du niveau du narcotrafic, qualifiant celui-ci de « tsunami de poudre blanche » déferlant sur l’Europe. « C’est la cause racine dans nos pays, dans les États membres d’une violence qui est devenue une hyperviolence, mais c’est aussi par le biais de la corruption une menace pour nos institutions, pour nos démocraties », dit-il.
À Découvrir
Le Kangourou du jour
Répondre
Sa critique de la politique européenne en matière de lutte contre l’islamisme se veut également directe à l’égard de la Commission européenne. « Trop souvent, la commission, en finançant des activités qui étaient liées par exemple aux Frères musulmans, s’est trompée de chemin », lance-t-il.
« Et nous avons en France publié un rapport de nos services qui montre la menace que représente sur nos démocraties, sur nos institutions républicaines et sur nos cohésions nationales cette menace que constituent les frères musulmans », ajoute-t-il. Un avertissement dont Bruxelles n’a pas encore tout à fait pris la mesure.
#Bruno #Retailleau #refuse #principedes #départs #volontaires
Reprise de l’information dans un style journalistique professionnel descriptif en organisant les idées dans un ordre cohérent avec titres html
Lecture:
Code de la route/Introduction historique.,Redirection vers la fiche descriptive.
La France retrouvée.,Le livre . Disponible dans toutes les bonnes de l’éditeurs.
Voyage dans la France magique.,Lien sur l’ouvrage.
Le site zonepress.fr a pour but de fournir plusieurs publications autour de la thématique Information et actualité publiées sur le net. zonepress.fr vous a reproduit cet article qui traite du thème « Information et actualité ». Cette chronique est générée du mieux possible. Au cas où vous désirez donner des informations complémentaires à cet article sur le sujet « Information et actualité » vous avez la possibilité d’écrire aux coordonnées fournies sur ce site web. Consultez notre site internet zonepress.fr et nos réseaux sociaux dans le but d’être informé des nouvelles parutions.