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Publié sur Le Point – Politique, l’article suivant
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Titre exacte donné par le journal était: « Il faut dégonfler le choc fiscal »
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Vice-président du groupe Ensemble pour la république (EPR), spécialiste des questions budgétaires, et corapporteur de la Commission d’enquête sur le dérapage des finances publiques, Mathieu Lefèvre défend le bilan économique d’Emmanuel Macron. Pour lui, le gouvernement actuel doit préserver l’héritage en réduisant le choc fiscal.
Le Point : Le camp Macron fait pression pour revenir sur la baisse d’allègements de charge prévue dans le budget par l’exécutif. Où en êtes-vous des négociations ?
Mathieu Lefèvre : La copie gouvernementale est trop chargée en impôts et pas assez en réformes. Nous avons plaidé pour dégonfler le choc fiscal et réduire les dépenses publiques. Nous sommes d’autant plus opposés à la hausse du coût du travail dans la période que nous traversons : les plans sociaux sont en train de refaire surface. Comme nous sommes responsables budgétairement, nous avons mis en face une proposition d’économie, la réforme de l’assurance-chômage qui permettrait de réduire la dépense publique de 3 à 4 milliards d’euros et surtout de rapprocher les Français de l’emploi. Pour le moment, le gouvernement n’envisage pas d’abandonner totalement cette hausse du coût du travail, mais je souhaite qu’il entende raison. Ce climat fiscal, budgétaire et réglementaire est anxiogène pour les entreprises de notre pays.
Le gouvernement a déjà cédé sur le gel des pensions… Avec un nouveau revirement, comment tiendrait-on l’objectif de déficit ?
Nous avons formulé des propositions d’économies complémentaires. Ce n’est pas en augmentant plus les impôts et le coût du travail qu’on aura plus de recettes demain et qu’on atteindra l’objectif de déficit. Si, demain, nous n’avons plus assez d’entreprises en France, cela rapportera évidemment moins. Notre pari, c’est d’augmenter la quantité d’emplois dans notre pays. Outre la réforme de l’assurance-chômage, nous proposons la suppression de l’allocation de solidarité spécifique et, à terme, comme le propose Gérald Darmanin, le remplacement de la prime d’activité par des baisses de charges.
La contribution exceptionnelle sur les hauts revenus pourrait être finalement prolongée un peu plus longtemps que prévu. Comment analysez-vous ce changement de pied ?
Une fois que la boîte de Pandore fiscale est ouverte, il est très difficile de la refermer et ce qui est temporaire dans notre pays en matière de fiscalité finit toujours par durer. Nous avons une passion pour l’impôt, pensant qu’il peut tout régler, et livrons en pâture les contribuables qui ont réussi financièrement leur vie et créé beaucoup d’emplois. Ce discours est dommageable. On peut entendre un effort temporaire et ciblé, mais certainement pas un nouveau choc fiscal.
Michel Barnier a déclaré qu’il y aura « probablement » un 49.3 pour faire adopter le budget. Est-ce un échec alors qu’il en appelait il y a quelques semaines à la « culture du compromis » ?
C’était un secret de polichinelle. Nous aurons un 49.3 sur le budget de l’État et un autre sur celui de la Sécurité sociale car il n’y a pas de majorité pour voter ce budget. La grande union qui se fait aujourd’hui est malheureusement entre les forces de gauche et le RN. J’aimerais que le centre gauche puisse soutenir un parti de gouvernement. Mais ce n’est pas le cas. Le bloc de gauche est totalement inféodé à La France insoumise.
Vous êtes rapporteur de la commission d’enquête sur le dérapage du déficit. Que peut-on en attendre ?
Ces travaux seront utiles pour le Parlement, qui est dans son rôle pour contrôler l’action du gouvernement. Mais il ne faut pas en espérer de révélation choc. En revanche, on peut s’interroger sur les causes de la dégradation des prévisions de recettes entre 2023 et 2024, qui est aujourd’hui encore pour partie inexpliquée… Cela dit, ce n’est pas inédit ni dans le temps ni dans l’espace : nous l’avons déjà vécu et nos voisins européens ont également été concernés. Évitons un procès politique.
Le gouvernement aurait-il dû plus communiquer avec le Parlement, comme l’a souligné le Sénat ?
Oui, de ce point de vue, les recommandations faites par le Sénat sont très intéressantes et contrastent d’ailleurs avec le climat politique qui a régné lors de cette commission d’enquête.
Depuis 2017, 1 000 milliards de dette ont été accumulés et nous avons assisté ces deux dernières années à des dérapages du déficit inédit hors période de crise… Ne faut-il pas reconnaître l’échec de la stratégie économique macronienne ?
De 20 à 25 % de ces fameux 1 000 milliards viennent des baisses d’impôt qui ont concerné majoritairement les ménages, comme la suppression de la taxe d’habitation, et je souhaite bon courage à ceux qui veulent la rétablir… L’autre partie concernait les entreprises et a permis de créer 2,5 millions d’emplois, et de devenir la nation la plus attractive d’Europe. Je souhaite également bon courage à ceux qui veulent remettre en cause cet héritage. Les dépenses de crise expliquent un quart des 1 000 milliards. Je n’ai vu aucun parti politique nous dire qu’il ne fallait pas dépenser autant pendant la crise sanitaire, énergétique, ou celle des Gilets jaunes. Le reste, ce sont nos dépenses de retraite, car nous n’avons fait suffisamment d’efforts collectivement depuis 50 ans.
N’aurait-il pas fallu accompagner les baisses d’impôt de baisses de dépense ?
Nous avons montré qu’en baissant certains impôts, comme ceux qui pesaient sur les entreprises, leur rendement augmentait. On peut, il est vrai, s’interroger sur l’absence d’économies pour financer la suppression de la taxe d’habitation. Mais dans un pays qui est champion d’Europe des prélèvements obligatoires, c’était une mesure salutaire qui a redonné du pouvoir d’achat aux Français. Nous l’assumons pleinement.
L’emploi était le point positif du bilan de Macron, mais le marché du travail est en train de se dégrader… Peut-on encore sauver cet héritage ?
Il faut dégonfler le choc fiscal qui vient, et avoir une véritable réflexion de politique économique. Aujourd’hui, elle a été supplantée par la réflexion sur la politique budgétaire. L’accumulation d’un discours Insoumis qui dénigre l’initiative privée et l’augmentation du coût du travail risquent de précipiter le retournement.
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Faut-il une véritable réforme de la fonction publique ?
Il faut incontestablement s’interroger sur la fonction publique de demain. Aujourd’hui, la fonction publique ne rend pas nécessairement les agents très heureux, empêche les progressions salariales et ne favorise pas la mobilité de carrière… Mais, pour y parvenir, il faut d’abord s’interroger sur les missions que devra ou non remplir l’État de demain.
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